FIGARO MADAME Evelyne Lever Les 76 jours de Marie-Antoinette à la Conciergerie - tome I et II

Rien de moins larmoyant que ces deux gros volumes qui retracent le calvaire de la dernière reine de France, car Paul Belaiche-Daninos nous entraîne en même temps dans une course folle avec ceux qui ont juré de la faire évader. On se perd dans les ruelles de Paris, on court à Bruxelles, à Vienne, chez les princes, les diplomates, on croise des conspirateurs, on découvre des traîtres, on soudoie des terroristes, on tombe dans des guet-apens… On revient à la Conciergerie, où la prisonnière se souvient des temps heureux ; on suit jour par jour sa lente descente aux enfers, rendue plus supportable grâce aux héros prêts à braver tous les dangers pour elle. Son cher Fersen, le plus aimé et le plus aimant des hommes, va même jusqu’à supplier l’empereur. Parviendra-t-il à la sauver ? Évidemment, on connaît la fin, mais on se prend à espérer qu’elle sera différente.

Nous sommes loin ici de la fashion victim hollywoodienne popularisée par le film de Sofia Coppola. Paul Belaiche-Daninos s’inscrit dans la tradition des fidèles de la reine martyre. Il a beaucoup lu les romanciers du XIXe siècle et fait ses délices du Chevalier de Maison-Rouge, d’Alexandre Dumas. Comme son illustre devancier, il sait tenir son lecteur en haleine, sans jamais verser dans le pathos. Spécialiste des plantes médicinales, il ne nous offre pas de la tisane ! Voilà du bon roman historique avec Marie-Antoinette encore réinventée.

FIGARO MAGAZINE François Nourissier de l'Académie Goncourt Les 76 jours de Marie-Antoinette à la Conciergerie - tome I

On peut voir, certains 21 janvier, des fidèles en prière, à genoux sur les trottoirs de la Concorde, côté Crillon. Fidèles ? Oui, aux «quarante rois qui ont fait la France», et à la place occupée par l'Eglise dans la prise en compte de notre passé. Ultime sourire avant le coeur du sujet : «Qu'est-ce que la tragédie ? C'est une reine qui a eu des malheurs.» La formule (Thibaudet ?) est irrésistible. Ces fidèles de la Concorde sont, au vrai, des militants. Ils militent contre les systèmes d'autorité (était-elle si absolue, la vieille monarchie ?), les silences de la honte, les cris de la haine. Paul Belaiche est atypique. Médecin réputé, défenseur des méthodes douces, fou de cinéma, le Dr Belaiche s'est jeté à tête perdue dans le récit des soixante-seize jours de Marie-Antoinette, déjà veuve, à la Conciergerie. Exploration haletante, minutieuse, féroce dans ses condamnations. Les historiens sont nombreux à s'être jetés aux pieds de la reine humiliée. Ils ont assuré la réaction, sans laquelle le mensonge s'installait à jamais. La Terreur, ce n'était pas préférer un sandwich à la viande rouge à ce veau que de Gaulle destinait à l'appétit français. Les belles âmes sont tapissées de jambon : rose perpétuel. Fin des rois, messe en français, cheftaines aux beaux mollets et «lendemains qui chantent» sur des airs de cantiques... On se passionne pour l'acte d'accusation de Belaiche : il faut en finir avec les épanchements des béni-oui-oui. Innocente, la reine ? Oui, à sa façon. Encore faut-il assez de générosité pour la comprendre.

On n'a pas cessé depuis deux siècles de tenir un discours d'innocence, voire de réhabilitation, voire de canonisation. Une foule ! Zweig, Massignon, Mme Chandernagor, Jean Chalon, le père Jean Charles-Roux, Nathalie Barney, Ardisson... Thèses, polémiques sont inépuisables. Pourquoi, à mon estime, doit-on protéger la feue reine ? Il n'y a pas de commune mesure entre la dissipation et les imprudences qu'on lui reproche (sans doute à juste titre) : affaires de collier, un vieux cardinal, un beau Suédois. Comme elle est facile à défendre ! Négligée six ans par le roi, asphyxiée par l'étiquette, moquée par la haute noblesse - elle doit être accablée par les formules romaines et sanguinaires des chants gueulés par les soldats et les sans-culottes. Les pourvoyeurs des guillotines sont des petits bourgeois soignés : ils terrorisent la souveraine. Le «discours révolutionnaire» est démesuré, féroce, répétitif. L'indignation de Belaiche devant la folie de 1793-1794 rejoint sa colère contre les fanatiques des condamnés «coupés en deux». L'unité de la colère française est reconstituée : les faux «amis du genre humain» ne pourront plus jamais réclamer des larmes et du sang.

LA PROVENCE Carina Istre Les 76 jours de Marie-Antoinette à la Conciergerie - tome I

Belaiche primé par  l’Académie française pour son roman Marie-Antoinette à la Conciergerie, ce Ménerbien décroche le prix de la première œuvre.


 « C’est extraordinaire !" Paul Belaiche a du mal à y croire. Ce tout jeune auteur de 73 ans vient remporter, avec son premier roman consacré à Marie-Antoinette, le prix "Première œuvre originale" de l'Académie française.
Professeur de médecine à la retraite, amateur fou de cinéma, collectionneur de films, c'est un peu par hasard à la demande d'un ami américain, qu'il s'est mis à écrire ce qui devait être un scénario de film. Le film n'a pas vu le jour et Paul Belaiche a décidé de transformer son scénario en roman, pour faire le récit des 76 jours de Marie-Antoinette à la Conciergerie. D'une écriture simple, très visuelle, construite en une suite de séquences, ou y retrouve naturellement la griffe du cinéphile.On y sent souffler le vent de l’Histoire avec son lot romanesque, de personnages flamboyants. On y prend aussi des leçons d’humanité.

« Je ne suis pas royaliste, dit Paul Belaiche. J’ai conçu ce livre comme un plaidoyer contre la peine de mort. » Ce qui l’a attaché au personnage de Marie-Antoinette, c’est le sort injustement fait à cette femme, « une mère séparée de ses enfants, une malade que l’on savait condamnée, emmurée vivante ». Pour résumer sa démarche, il a mis en exergue une phrase célèbre : « Je suis d’un parti d’opposition qui s’appelle la vie ». Belle définition pour un ancien médecin.

Ce qui le réjouit aussi, c’est que, fait exceptionnel, son village d’adoption Ménerbes rafle ainsi son deuxième prix de l’Académie française. Le premier étant Pierre-Louis Blanc, un enfant du pays, ancien directeur de l’ENA, avec Valise diplomatique, un ouvrage autobiographique. Beau doublé pour un petit village où règne, il faut le dire, un micro-climat littéraire particulier.

LA PROVENCE Carina Istre Les 76 jours de Marie-Antoinette à la Conciergerie - tome II

Le Ménerbien Paul Belaiche-Daninos, médecin à la retraite a signé avec un premier livre, un best-seller, salué par l'Académie française. Il récidive avec un deuxième tome ou il raconte la captivité et la mort de la reine, "l'Histoire honteuse" cachée derrière la version officielle.

(...) Le deuxième tome des "76 jours de Marie-Antoinette à la Conciergerie" s'ouvre sur ces détails qui disent mieux que tout discours l'ignominie et la souffrance, le courage aussi. Et mettent en lumière "l'Histoire honteuse, celle qui se cache derrière l'Histoire officielle", explique l'auteur, citant Balzac. (...)

Le second tome poursuit le récit de la captivité de la reine, jour après jour, de façon très précise, Paul Belaiche-Daninos nous restitue les faits dans leurs détails d'humanité, mais aussi avec toute leur charge d'horreur. Ma­rie-Antoinette "vraisemblablement atteinte d'un cancer de l'utérus". L'étrange hospice où l'on envoie les condamnés avant de les envoyer à la guillotine. "On attendait que les femmes enceintes accouchent pour les envoyer tout de suite après à l'échafaud; tandis que 1es bébés étaient envoyés aux entrants trouvés", frémit l'auteur. "Quant aux médecins. C'étaient des hommes à la solde de Fouquier-Tinville. Sauf un, qui s'appelait Bayard. Dieu merci, il y a en a toujours un qui sauve la part d'humanité".

Il raconte aussi le complot des perruquiers, ces gens du peuple qui se liguèrent pour tenter de faire sortir la reine de la Conciergerie en interceptant sa charrette sur le chemin de l'échafaud. Et furent condamnés eux aussi. Enfin le "procès en infamie" avec juges et avocats choisis par Robespierre, et faux témoignages fabriqués. "Il ont voulu taire croire que Marie-Antoinette avait des relations incestueuses avec son fils, mais cela s'est retourné contre eux. La reine s'est levée pour en appeler aux femmes, aux mères. Les tricoteuses, pourtant très hostiles à la reine, et payées 8 sous par jour par le gouvernement pout venir figurer le public au procès, se sont ralliées à sa cause".

Après le tabac en librairie de Marie-Antoinette. Paul Belaiche-Daninos s'attache à un autre personnage historique, véritable héros de roman. Jean de Batz, défenseur acharné de la reine, qui déploya des intrigues savantes pour éliminer ses ennemis. Un troisième tome à venir.

 

LE FIGARO François Xavier de Guibert Les 76 jours de Marie-Antoinette à la Conciergerie - tome I

 

Dans la nuit du 1er au 2 août 1793, à trois heures do matin, Marie-Antoinette est transférée sans ménagement dans la prison du Temple à la Conciergerie.  «Elle est enregistrée sous le numéro d'écrou 280, comme c'est l'usage pour les voleurs et les prostituées, » Ainsi débute le récit des 76 interminables journées qui précédèrent l'exécution de la reine. Semaine après semaine, jour après jour, heure par heure, Paul Belaiche-Daninos décrit les inqualifiables traitements et l'inéquitable procès infligés à la reine.

S'appuyant sur des archives de la Révolution souvent ignorées, l'auteur, dans cette chronique qui tient rarement du roman mais qui en possède le souffle, jette une lumière nouvelle sur cet épouvantable épisode de la Terreur.

 

HISTORIA H. de. C. Les 76 jours de Marie-Antoinette à la Conciergerie - tome I

 

Ce premier tome, qui s'achève alors que la Terreur vient d'être décrétée, est consacré au complot de l'Œillet, ourdi par le baron de Batz, ami du comte de Fersen, et mis à exécution par le chevalier Alexandre de Rougeville pour délivrer Marie-Antoinette de la Conciergerie où elle est incarcérée depuis précisément trente-deux jours. Le 2 septembre 1793, le complot échoue et la reine de France - une vieille femme de trente-sept ans, l'écrou 680, rongée par un mal incurable, manquant de tout et en particulier de linge, dans un cachot insalubre, sous le regard de soldats avinés - ne pense, admirable de dignité, qu'à défendre ceux qui l'ont aidée en niant leur participation.

Ce livre dont tous les personnages sont historiques, peut se lire comme un très bon roman de cape et d'épée ou se «visionner» comme un film dont le spectateur ignorerait la fin.

 

 Dossier de presse
LIRE   Les 76 jours de Marie-Antoinette à la Conciergerie - tome I

 

C'est à un travail de plusieurs années dans les archives de la révolution que s'est adonné Paul Belaiche-Daninos pour nous dépeindre ce qu'ont été ces 76 jours de Marie-Antoinette à la Conciergerie durant l'été 1793.

Sous la forme d'un roman fidèle à l'histoire, il nous décrit Marie-Antoinette, écrouée telle une fille publique (écrou 280) dans un cachot humide avec des criminels, des voleurs, des prostituées. Mauvais traitements, inéquitable procès, jusqu'à la guillotine.... Dans une pièce voûtée de 3m de côté, assise sur une chaise en paille, Marie-Antoinette passe la plus grande partie de son temps à lire, sous la fenêtre grillagée. Certains essaieront de la délivrer, d'autres d'avancer son exécution afin qu'elle ne meure pas en prison. Seule sa fidèle servante, Rosalie, lui apportera par sa délicatesse et son dévouement, un peu de réconfort.

Un livre passionnant sur cette période sanguinaire que fut l'histoire de la Terreur.

LA LIBRE BELGIQUE Monique Verdussen Les 76 jours de Marie-Antoinette à la Conciergerie - tome I

On a l'impression que tout ce qui pouvait être écrit l'a été sur Marie-Antoinette dont le seul prénom suffît à rappeler qu'elle fut reine de France avant d'être condamnée à mort par le Tribunal révolutionnaire, sous le gouvernement de Robespierre. Avec le temps, les jugements sévères de l'histoire officielle se sont tempérés de vérités plus nuancées, d'une histoire qui tend à rechercher l es véritables causes des événements. A ces "deux regards, Paul Belaiche-Daninos, médecin-chef à la faculté de médecine de Paris, ajoute celui d'un narrateur passionné qui, à partir de faits minutieusement étudiés, ne peut que recréer les dialogues non archivés et certaines situations telles que vécues par les personnages en présence.

La Conciergerie était particulièrement sombre, infesté par la vermine, l'humidité, les rats, la pourriture, les cris, des odeurs insupportables. Ceux qui s'y retrouvaient enfermés n'avaient d'autre perspective que d'attendre la mort. Marie-Antoinette a trente-huit ans lorsqu'elle y est menée dans la nuit du 1er au 2 août 1793, Louis XVI ayant été décapité en octobre. On lui refuse toute nouvelle de ses enfants auxquels elle a été arrachée (...).

Ce qui choque particulièrement à travers ce livre - même si on le savait-, c'est la corruption d'un régime qui se voulait incorruptible. C'est la barbarie d'individus qui avaient combattu au nom d'un idéal de justice et de fraternité. C'est l'inhumaine ambition d'un Robespierre ou le mépris de la vérité d'un Fouquier-Tinville qui détournaient les grandes idées des Lumières pour une folie sanguinaire ignoble.
Tout cela en six cent septante pages attachantes qui ne font que le premier tome d'une histoire dont chacun sait la fin. L'étonnant est qu'on ne s'y ennuie jamais. Paul.Belaiche-Daninos possède un évident talent de conteur, très visuel dans l'évocation des faits, extrêmement troublant dans les questions posées par les événements de l'époque. S'il convient des erreurs passées de là Reine, il considère avec indulgence le destin de la femme qu'elle fut, au-delà de ce qui s'avère finalement un plaidoyer captivant contre la peine de mort et pour des jugements mesurés face aux histoires et aux images que nous lègue l'Histoire.

Les 76 jours de Marie-Antoinette à la Conciergerie - tome I et II

Roman historique haletant comme l'a souligné François Nourissier dans le Figaro Magazine. Remaquablement écrit pour un auteur dont c'est le premier roman. On plonge dans l'horrible Conciererie et ou la Terreur est décrite avec une force exceptionnelle. Coomme l'a souligné aussi Gerard Collard de la "Griffe Noire" c'est le plus grand roman historique des 10 dernieres années. - Pierre Elbaz

J'AI LU AVEC PASSION LES 2 PREMIERS TOMES. POUR MOI C'EST REMARQUABLEMENT ECRIT. j'AI EU EN LISANT CES 2 LIVRES LE SENTIMENT D'ETRE UNE SPECTATRICE CACHEE DANS L'OMBRE ET QUI ASSISTE A TOUTES LES SCENES. J AI SOUFFERT AVEC MARIE-ANTOINETTE ET TOUS CES PERSONNAGES QUE MONSIEUR BELAICHE-DANINOS A SU SI BIEN FAIRE VIVRE . FRANCHEMENT JE ME SUIS REGALEE. - Liliane Rocca

Le livre de Monsieur Belaiche Daninos est remarquable, cela ne m'a procuré que du bonheur. Des recherches étonnantes, beaucoup de travail de la part de l'auteut, j'attends avec impatience le 3è livre. J'ai prêté mes livres à plusieurs personnes et tout le monde a le même avis REMARQUABLE. - Françoise Carpel

LIVRE ABSOLUMENT PASSIONNANT J'AI ADORE! UNE MERVEILLE - VIVEMENT LA SUITE.- Liciana