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Carrière médicale
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1953 |
Baccalauréat de l’Enseignement secondaire
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Je n’aimais pas le latin. Je regrette maintenant de l’avoir abandonné en seconde, d’autant plus que j’aimais le Français. Comme j’avais une passion pour la physique, j’ai passé mon premier bac dans la section Moderne et pour le second, Sciences Expérimentales en juin, Mathématiques Élémentaires en septembre. |
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1954 - 1959 |
Études Médicales en Faculté et concours hospitaliers |
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La faculté d’Alger avait la réputation d’être très dure. Beaucoup d’étudiants passaient le P.C.B en métropole. Le PCB, (physique, chimie, biologie) était la première année d’étude qu’il fallait avaler avant la Médecine proprement dite, son programme était énorme. Nous avions à faire à des professeurs particulièrement exigeants, surtout en première et deuxième année de Médecine. Celui qui enseignait l’Anatomie, le professeur René Marcel de Ribet, semait la terreur. C’était un anatomiste brillant qui avait édité des schémas exceptionnels de clarté. Tous les étudiants au concours d’internat en médecine de France les utilisaient pour leurs questions d’anatomie. Le jour des examens de Ribet posait ce genre de questions aux étudiantes rougissantes : Quelle est la taille moyenne du sexe de l’homme en érection ? L’une d’elles avait répondu 40 centimètres ! De Ribet lui avait dit, "Sachez mademoiselle que madame de Ribet ne se contente que de 15, ce qui est déjà une bonne moyenne". |
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La réforme du concours d’internat |
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Ce concours était la meilleure formation pour devenir interniste. Le programme colossal imposait pour les meilleurs 2 ans de travail acharné, 3 ans pour les moyens et quelques fois 5 ans pour les autres ; reçu, il fallait faire 4 ans comme interne dans divers services hospitaliers, et après cela vous connaissiez votre métier. Le titre d’interne actuel n’a plus rien à voir avec l’ancien. C’est aujourd’hui mille fois plus facile, c’est presque devenu systématique. |
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1960 - 1962 |
Service militaire : contingent 1960 1A |
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Je fus nommé médecin aspirant en Kabylie. En plein piton, je possédais une infirmerie de 20 infirmiers et faisions 60 consultations par jour. Nous fournissions en plus les médicaments gratuitement aux malades. La population, démunie de tout, nous faisait confiance. Aussi comme nous ramenions cette population de malheureux à la France, les médecins et les officiers SAS, (le rôle de ces derniers était de secourir les populations), étaient les premiers visés par le FLN… Ce que nous apportions sur ce piton à la population était incommensurable, les médicaments arrivaient par caisses……Je me demande souvent comment ces pauvres gens se sont soignés après notre départ. Enfin, tombé dans une embuscade, je fus décoré de la Croix commémoratrice AFN avec agrafe «Algérie» (voir dans Biographie «Guerre d’Algérie»). |
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1963 |
Thèse de doctorat en médecine et Certificat d’études spéciales en cardiologie (Université de Paris.) |
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J’ai passé ma thèse à Paris sous la présidence du Professeur Gilbert-Dreyfus…Une formalité sans grand intérêt. J’ai fini mes cliniques en cardiologie à l’Hôpital Broussais dans le service du Pr. Souliè, une grande époque dans un grand service hospitalier... Il faut dire que depuis, mai 68 est passé par là… |
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1968 |
Diplôme d’études approfondies de la REPRODUCTION (Faculté des Sciences de Paris) mené de front avec un diplôme d’études approfondies d’HISTOIRE MODERNE (Faculté des lettres et Sciences humaines de Nanterre). |
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J’ai toujours eu la passion des Sciences fondamentales. Le mystère de la vie m’a poussé à comprendre comment elle se reproduisait. Ce fut une belle expérience, mais bien entendu, le mystère reste entier. Quand au diplôme d’Histoire, c’est là que j’ai rencontré les plus grands universitaires. C’était à Nanterre et les cours de Bloch sur l’Allemagne entre les deux guerres a été le plus beau souvenir de cours professoral que j’ai entendu dans ma vie. |
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1979 |
Président fondateur de L’INSTITUT NATIONAL DE PHYTOTHÉRAPIE |
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J’ai assumé la présidence de cette société savante pour apporter aux plantes médicinales grâce à la pharmacologie clinique la base scientifique qui lui manquait. Les plantes médicinales étaient bien étudiées en faculté de Pharmacie mais pas en médecine. Il fallait donc créer cette structure scientifique pour les médecins praticiens en complément de la Faculté de Médecine où j’enseignais. |
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1979 |
Le grand traité de Phytothérapie et d’Aromathérapie en 10 volumes |
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Ce fut un travail considérable, dont il ne reste malheureusement que les trois premiers volumes. C’est actuellement un guide incontournable pour un médecin qui veut prescrire de façon responsable des préparations galéniques de Plantes médicinales. |
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1981 |
Publication du numéro 1 du journal Phytotherapy |
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Il fallait créer une revue scientifique traitant des Plantes médicinales qui illustrait la collaboration entre médecins et professeurs de pharmacie. J’ai décidé de monter de toutes pièces cette revue dont tous les numéros seront bientôt intégralement reproduits ici sur ce site dans la section "Publications et travaux scientifiques" du chapitre "Médecine". |
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1984 |
Nommé médecin-chef de département à l’U.E.R de Paris XIII pour la Recherche et l’Enseignement |
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Je détenais le premier poste d’enseignement et de recherches des Plantes médicinales au monde. Grâce au doyen Cornillot, la faculté de Médecine de Paris XIII fut la première à créer un diplôme universitaire de cette médecine, dont je fus chargé d’assumer l’enseignement et la recherche. Une tache écrasante… |
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1984 |
Reçu à la fondation Carlo Erba de Milan par le Professeur Sirtori |
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La fondation Carlo Erba recevait les chercheurs qui avaient apporté une contribution effective à la Médecine. Ce fut pour moi, un immense honneur que de côtoyer des grands noms comme celui d’Hayem qui découvrit les plaquettes sanguines et bien d’autres….La fondation logeait dans le palais Visconti, un site inoubliable de beauté. Je fus reçu chaleureusement par le Pr. Sirtori, un des fondateurs et une sommité médicale. |
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1987 |
L'encyclopédie |
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Une œuvre colossale qui nécessita 4 ans de travail pour l’équipe rédactionnelle. Le professeur Cornillot, doyen de la faculté de médecine de Paris XIII, qui dirigea ce travail titanesque, s’entoura des plus grands spécialistes. Il me demanda de participer à son Encyclopédie des Médecines Naturelles, où les Plantes médicinales avaient bien sûr leur place. Je me suis attaché à traiter le pouvoir antiseptique des huiles essentielles qui étaient ma spécialité. |
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1991 |
Nommé Professeur de Pharmacologie clinique à la Faculté de Pharmacie de Siennes. |
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Il me fallait maintenant assumer deux postes l’un à la faculté de Paris et l’autre à la faculté de Siennes. J’ai été impressionné par la déférence de mes étudiants italiens en comparaison de mes étudiants frondeurs de Paris. Les uns vous appelaient monsieur le Professeur, les autres me tapaient gentiment sur le dos. Mais les uns comme les autres étaient passionnés par cette médecine. |
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1994 |
Publication de la «Maladie Invisible» |
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Le diplôme universitaire que j’enseignais à Paris XIII consacrait une année entière aux maladies du système nerveux végétatif, situées à la frontière de la Neuropsychiatrie, mais qui n’en font pas partie. J’ai décidé d’écrire un livre grand public pour ces malades injustement psychiatrisés… Angoisse, fatigue matinale et troubles du sommeil peuvent s’inscrire dans un syndrome appelé improprement appelé Spasmophilie, (qui se traduit littéralement par «affinité pour des spasmes»), ce qui ne veut strictement rien dire. En fait, il s’agit d’une hyperexcitabilité neuro-musculaire excessive et durable associée ou pas à des troubles du métabolisme du magnésium. Comme, dans ce genre d’affection, tous les examens complémentaires sont en général normaux, je l’ai appelée la Maladie Invisible. |
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1991 - 1998 |
Années où je suis parti à la retraite, ce fut une suite ininterrompue de publications, congrès et séminaires… |
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