Traité de phytothérapie et d'aromathérapie, en 3 volumes
(Maloine Editeur, 1979 et 1996)

Tables des matières : Tome I - Tome II - Tome III

Présentation de l'éditeur en 1996

Très attendue par les professionnels, la reparution de cette somme est un évènement car seul le
Dr Belaiche sait si bien réunir le clinicien, le biologiste et le pharmacien ...

Sommaire

C'est par le tome I réservé intégralement à l'aromatogramme que s'ouvre ce traité de Phytothérapie et d'Aromathérapie qui couvrira toute la pathologie interne.
Cet ouvrage et ceux qui suivent, notamment sur les maladies infectieuses, résument une expérience thérapeutique étalée sur six ans. Tous nos malades ont été traités à notre centre de phytothérapie et d'aromathérapie dès 1972.

C'est grâce au docteur Jean Valnet et à son travail de réhabilitation de la phytothérapie d'Henry Leclerc et de l'aromathérapie de R.M. Gattefossé, que nous avons pu mener ce travail à bien. Chacun apprécie le rôle dynamique qu'il a joué dans cette réhabilitation. Un travail statistique en pathologie infectieuse sur les huiles essentielles fut réalisé par nous-mêmes et présenté au 2e congrès international de phytothérapie et d'aromathérapie de Monaco. Malheureusement, il nous a été impossible de le publier dans le rapport écrit du congrès de 1977, (Indice-Origan, Indice-Aromatique, classification des HE, l'aromatogramme général de terrain). Ces examens seront exposés en grand détail dans ce premier ouvrage.

Le tome II [..] traite des maladies infectieuses et principalement d'une nouvelle approche de la maladie anergique par l'étude passionnante des deux versants de cette affection, versant antigénique par l'étude des souches microbiennes mais surtout versant immunologique par l'étude des immunoglobulines et du dosage du complément. Nous avons nommé cette exploration ambivalente du syndrome anergique Immuno-aromatogramme général de terrain (P. Belaiche, H. Audhoui, M. Girault, G. Sens-Olive).

Pour la concrétisation du tome 1 de ce traité, j'ai demandé à mon ami, M. H. Audhoui, de bien vouloir exposer ici les délicates techniques de laboratoire et je tiens dès à présent à lui exprimer toute ma gratitude pour le soin qu'il a apporté dans la concrétisation biologique de nos aromatogrammes et immuno- aromatogrammes général de terrain. Je n'aurais pas pu mettre en application sur mes malades ces intéressants examens exploratoires si je n'avais trouvé en sa personne une courroie de transmission vitale, entre la conception initiale que j'avais de cette exploration et sa concrétisation en biologie clinique. Grâce à sa science et à la maîtrise dont il fait preuve en toutes occasions, j'ai pu dès lors l'appliquer à mes malades et en retirer les bénéfices thérapeutiques que l'on sait.

Je tiens à souligner aussi le rôle prépondérant de M. G. Sens-Olive, brillant pharmacien galéniste, qui veille sur la qualité des essences aromatiques par des chromatographies en phases gazeuses, inlassablement répétées, afin de nous alerter aussitôt d'une variation anormale dans la constitution chimique d'une essence en cours de traitement ou d'expérimentation. Comme nous le verrons tout au long de notre travail d'Aromathérapeutes, les essences sont « éminemment variables » (R. Anton), et tout travail statistique et clinique n'a de sens, que si le matériel aromatique garde une certaine constance. Ce fut le rôle de Georges Sens-Olive de contrôler les essences appliquées à l'aromatogramme. Il a résumé dans cet ouvrage l'objet de son travail et nous communique le fruit de ses réflexions. Je le remercie de sa bienveillante collaboration.

Ainsi, la boucle est fermée entre le clinicien, le biologiste et le pharmacien d'officine : en effet, il est impossible de pratiquer l'aromathérapie sans une collaboration scientifique très étroite entre le médecin qui prescrit les essences antiseptiques, le biologiste qui les teste en laboratoire et le pharmacien d'officine qui les fournit au malade. Il est franchement inutile de pratiquer des aromatogrammes au préalable à tout syndrome infectieux, si les huiles essentielles destinées à être administrées aux malades n'ont pas, d'une part, été définies chimiquement, et d'autre part, sont différentes de celles testées en laboratoire. Nous reviendrons longuement sur cette notion capitale, dans les divers tomes de ce traité.

Enfin, il faut rendre justice, ici, au docteur Maurice Girault, pour avoir le premier dès 1969, eu l'idée d'appliquer les travaux théoriques des anciens auteurs sur ses propres malades, et donner ainsi le signal du départ d'une nouvelle exploration bactériologique appliquée à la clinique. Maurice Girault restera toujours le GRAND PIONNIER de l'aromatogramme. Il a d'ailleurs condensé les résultats de sa longueexpérience de gynécologue-phytothérapeute dans le tome III de ce traité réservé à la gynécologie.

Nous espérons ainsi amener le plus grand nombre de jeunes médecins à l'étude de la Phyto-aromathérapie, donc à la Médecine de Terrain.

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